Trois composantes et cinq critères aident à répondre à la question suivante : cette approche constitue-t-elle de l’AbE ou non ? Les composantes de l’AbE reflètent la définition de la CDB de 2009 qui précise que l’AbE (i) aide les individus à s’adapter aux changements climatiques (ii) à travers une utilisation active de la biodiversité et des services écosystémiques, (iii) dans le contexte d’une stratégie globale d’adaptation. Chacune des trois composantes de cette définition de la CDB doit être abordée pour qu’une activité, une initiative, un projet, une approche, une stratégie et/ou une mesure puisse être qualifié d’adaptation basée sur les écosystèmes.
Les cinq critères contribuent non seulement à déterminer si une activité proposée constitue réellement de l’AbE, mais ils aident également les praticiens à éviter la mauvaise adaptation – situation dans laquelle l’activité se révèle néfaste à l’adaptation sur le long terme, en ce qui concerne un aspect différent (sur le plan social, environnemental, économique, etc.) ou une zone voisine.
Ces informations sont tirées d’un document technique du Réseau des Amis de l’AbE intitulé « Making Ecosystem-based Adaptation Effective – A Framework for Defining Qualification Criteria and Quality Standards », élaboré conjointement par la GIZ, l’UICN et l’IIED et à l’aide d’un soutien du BMU.